L’Histoire de La Maresque

L’histoire de La Maresque …

Une ancienne ferme du XVIIIème, sur les collines albigeoises de la commune de Rouffiac, vous offre la possibilité de faire revivre son histoire… Ses bâtisses en pierres et terre crue, longtemps préservées par de vieux enduits, ont réouvert leurs portes en 2003 après un respectueux travail de restauration et sont devenues deux hébergements de caractère, intégrés par le Comité Régional de Tourisme dans le réseau « Art de vivre » en Midi Pyrénées

Personne ne sait sur Rouffiac, de quand datent les premiers bâtis de La Maresque… mais il se dit qu’à la révolution, les fermiers de l’époque ont quelque peu récupéré des éléments du chateau, dont il ne reste plus qu’une tour aujourd’hui, pour agrémenter leur habitat.

Ce que nous savons découvert à la lecture de l’architecture, après avoir fait tomber les vieux enduits de chaux qui habillaient les murs des bâtiments, c’est que la Vieille Maison n’avait dû être au début qu’une simple bergerie: deux pièces dont une pour les animaux. Les mangeoires, faites de grandes tuiles de faitage façonnées à la main, sont encore en place… Puis au vu de piliers mis à nu, il semblerait qu’une surélévation ait été faite pour stocker foin et grains. Ce n’est probablement qu’au XIXème que la Vieille Maison ne soit vraiment devenue maison d’habitation.

Datent certainement de cette époque la nouvelle étable surmontée de sa grange, le pigeonnier et la construction du petit chai. L’élevage de pigeon permettait de récupérer de l’engrais pour le potager, et les fermiers de La Maresque n’étaient pas en reste pour produire leur propre vin (région de Gaillac oblige!).

En 1950, l’avant dernier acte de propriété fait état de la cession de La Maresque contre:

 » l’obligation de la culture des vignes sous la direction des anciens propriétaires et d’une rente annuelle viagère de prestation en nature de :
10 hectolitres de vin rouge logés
3 hectolitres d’avoine, livrables à la récolte
7 hectolitres de blé, livrables à la récolte
100 kg de cochon, poids mort, livrables en décembre ou janvier
2 oies maigres livrables en novembre
500 kg de bois de chauffage sec, livrable en janvier
4 balles de paille, livrables à la récolte… »

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La Maresque doit son nom au fait que son terrain argileux draine facilement des résurgences. Il suffit de creuser pour avoir rapidement une petite mare! En contrebas de la propriété, une source a été captée, on ne sait quand… et s’écoule depuis par son déversoir qui servait d’abreuvoir. En écoutant les anciens qui ont vécu et travaillé ici, cette source ne s’est jamais tarie. Même lors de la grande sécheresse du début du siècle dernier… tous les habitants des environs venaient y prendre l’eau.

Il y a moins de 50 ans, de grands et vieux ormes entouraient encore les bâtisses. Ils ont malheureusement dépéris comme tous les autres en France… mais on comprend pourquoi bon nombre de poutres et solives étant en orme, sont tortueuses à souhait… et régalent les yeux.

Le dernier fermier de La Maresque a cessé son activité en 1990, mais vous pourrez peut être le croiser au gré de ses balades…

–> Lire La Restauration des bâtis

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